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adme
Un peu d'histoire...
Depuis le Fg St Jacques........(AD 1991©)
dmj:031009
Recluse, Ozerain et Verpant. Trois cours d'eau ceinturent l'éperon rocheux et baigne la "Montagne" . Sur les flancs et les côteaux , la vigne s'étale.

Riche d'histoire et de son glorieux passé se dresse, imposante et fière, la cité médiévale fortifiée de Flavigny sur Ozerain, seigneurie d'Auxois en Bourgogne ...
Dès l'arrivée, l'odeur de l'anis caresse les narines. On tente d'en percer le secret. Ici, capitale mondiale du bonbon à l'anis.

Flavigny tel qu'on l'aperçoit en arrivant par la "montagne".

On entre par la Porte du Bourg du XIVè siècle, en longeant un moment l'ancien hôtel particulier de Coutier de Souhey, beau bâtiment du XVIIIè, aujourd'hui devenu l'Abbaye Bénédictine St Joseph de Clairval. Flavigny, depuis la nuit des temps est habité et voué à Dieu.

Si Flavigny semble s'être arrêté dans le temps, 1311 âmes selon un état paroissial de 1784, aujourd'hui à peine 400 habitants, elle n'en demeure pas moins une charmante Cité, agréable à vivre, à découvrir, à visiter et y séjourner...
...du reste, c'est ce que fît César qui s'installe là avec armes et bagages, en 52 avant J.C., au moment où il décide de mettre fin à la révolte de Vercingétorix et de ses hommes. Il fait construire camps, fortifications avec contrevallations, chicanes, le tout pour assiéger l'opidum d'Alésia, sur l'autre rive de l'Ozerain.

Dès la période gallo-romaine "Flaviniacum" prend de l'importance, c'est le nom du lieu de Flavinius, propriétaire de cette terre. Les premières constructions du village datent de cette période : une "villa" à vocation agricole et artisanale, ainsi qu'un "castrum" dont il ne reste plus aujourd'hui de vestiges connus. 719, la terre passe sous domination burgonde directe : naissance de l'abbaye bénédictine St Pierre de Flavigny. (Restauration et remplacement d'une colonne Carolingienne)
Rue du Bourg ........(AD 1991©)
755, l'abbé Manassès dit le Grand, avec son avènement, apporte le corps de St Prix évêque de Clermont au VIIè siècle. Manassès fait quelques aménagements pour accueillir l'insigne relique. Comme cela est de coutume durant cette période, les corps saints sont déposés dans des cryptes. Une première crypte a donc pu exister dès cette époque.

Toujours sous le règne de Manassès, l'abbaye grandit. On y observe la psalmodie perpétuelle comme à Luxeuil, Agaune ou St Bénigne de Dijon. Charlemagne dans des lettres datées de Thionville félicite Manassès qu'il apprécie.